Fermeture de l'Observatoire de l'Eau du Morbihan


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Synthèse

OBSERVATOIRE DE L'EAU DU MORBIHAN
Rapport de synthèse 2009

RESUME

   Globalement, l'année 2009 est marquée par des précipitations excédentaires, notamment à l'ouest du département. Les pluies ont été abondantes en hiver, inférieures aux normales au printemps, proches des moyennes l'été. L'automne a été sec mais le déficit a été rapidement comblé par des hauteurs de précipitations proches du double des normales en novembre et décembre. Cette répartition des pluies influence directement les écoulements dans les cours d'eau. Les débits ont été inférieurs aux moyennes interannuelles au printemps (tout en restant proches). Le plus fort de l'étiage a été atteint au mois d'octobre, avec des débits, surtout dans la partie est du département, nettement inférieurs aux normales de saison.

   Plusieurs paramètres évaluant la qualité des eaux montrent une dégradation en 2009, situation non rencontrée depuis plusieurs années : les concentrations en DCO (Demande chimique en oxygène) et en phosphore ont augmenté dans plusieurs cours d'eau tant en moyenne qu'en valeur maximale. Une moindre dilution des rejets (au printemps et en automne) peut expliquer les altérations constatées.

   La situation vis à vis des nitrates reste stable. Quelques bassins versants montrent des améliorations (Scorff, Demi-ville sur la ria d'Etel, Oust aval). L'Evel, cours d'eau habituellement le plus dégradé, passe, pour la moyenne des concentrations annuelles, sous le seuil des 50 mg/l. A l'inverse, la Claie et l'Oust amont en connu des pics de concentrations supérieurs à cette valeur, phénomène non constaté en 2008. Les nitrates restent le principal facteur d'altération de la qualité des cours d'eau morbihannais.

   La présence de substances phytosanitaires dans l'eau ne cesse de s'aggraver. L'année 2008 avait déjà été marquée par une dégradation de la situation départementale. Les résultats d'analyse en 2009 attestent d'une progression de cette inquiétante altération. Le glyphosate et surtout l'AMPA, métabolite de dégradation, sont des substances de plus en plus fréquemment rencontrées et en teneur toujours plus élevée. A l'exception d'un incident ponctuel en 2009, le traitement des eaux avant distribution a toujours permis de respecter les limites imposées par la réglementation en vigueur pour les eaux potables distribuées.

   Cet observatoire 2009 présente une synthèse de la qualité biologique des rivières morbihannaises. Il expose les résultats du suivi pour trois paramètres (les indices " poissons ", " macro-invertébrés " et " diatomées ") qui sont utilisés pour l'évaluation de l'atteinte du bon état écologique des masses d'eau au titre de la directive cadre sur l'eau (DCE). Les indices " poissons " et " diatomées " montrent plus particulièrement que la qualité de l'eau, les conditions de circulation des espèces aquatiques, la morphologie des cours d'eau devront être améliorées sur plusieurs cours d'eau pour satisfaire les objectifs fixés par la DCE.

   La dégradation constatée de la qualité microbiologique des coquillages des zones de production des professionnels et des zones de pêche à pied de loisir depuis plus d'une dizaine d'années semble connaître un ralentissement. Sur la période 2006 à 2009, il peut même être évoqué une stabilisation. Ce constat ne doit cependant pas occulté le fait que la proportion de zones de " bonne " qualité ou de zones où la pêche à pied est autorisée reste faible, inférieure ou proche de 20 %.    Cette situation reste pénalisante, surtout pour les professionnels de la conchyliculture ou de la pêche.

La qualité des eaux de baignade, tant en mer qu'en eau douce, connaît en 2009 une légère augmentation des résultats défavorables. Le nombre de baignade classées en C (qualité insuffisante) a augmenté (12 en 2009, 8 en 2008). Il convient cependant de noter une évolution positive des baignades classées en A (bonne qualité, de 50 % en 2008 à presque 70% en 2009).